Voir "Du latin au provençal 1" ici.
J'utilise le vocable "quatrièmes palatalisations", conformément à la terminologie de IPHAF:188.
Dans la première moitié du Ve siècle se réalisent les
quatrièmes palatalisations (IPHAF:67,188,194). En
/ka/
(en
(extrapolé à partir de IPHAF:67,188,194, qui ne traite que du français)
/ka/
> (1e moitié du Ve siècle :
palatalisation) /
> (fin du Ve siècle ou VIe siècle : assibilation)
/
> (VIIe siècle : dépalatalisation) /tʃa/
/ga/
> (1e moitié du Ve siècle :
palatalisation) /
> (fin du Ve siècle ou VIe siècle : assibilation)
/
> (VIIe siècle : dépalatalisation) /dja/
Voir aussi dialecte vivaro-alpin.
Il n'est pas encore possible d'expliquer clairement l'origine de cette palatalisation. La ligne ca/cha traverse la France d'ouest en est en passant par le mont Ventoux, et permet de distinguer le sud-occitan du nord-occitan, LO). On a émis l'hypothèse que cette limite reflète la limite d'influence des peuples ibères et ligures au sud, et des peuples celtiques (gaulois) au nord, avant même la romanisation de la Gaule (substrat) ; ou bien il s'agirait de l'influence franque (germanique) venue du nord au moment des grandes invasions (superstrat) ; ou bien ce serait des causes "internes".
Étudier la palatalisation de ki, gi
ki : esquina
gi : Guiraud / Giraud, noguier /
nojier : suffixe -ier ? ou nocarium > nojariu > nojier,
mais argila, argiela, girolha, reguinhar / regimber ?)
Influences françaises sur le "sud"
Certains schémas semblent avoir été influencés par le français :
-atgue > -atge
galbinum > jaune
mangar > manjar
Influences sud-occitanes sur le "nord"
(à faire)